Marre de cette pluie-là

Publié le par PH

Nous sommes bien en Été et pourtant la pluie et les basses températures rythment nos journée depuis fort longtemps déjà. La pluie il en faut, je suis d'accord. Mais là, c'est l'Overdose et on commence à en subir les conséquences. Mes fraises ont pourri pour une grande partie, il en va de même pour les framboises.

Au champ, les limaces nous narguent par leur nombre conséquent. Elles sont partout, au sol, sous et sur les feuilles. Ce petit gastéropode est répugnant au toucher, mais parfois, à la guerre comme à la guerre, on n'a pas d'autre choix que de les envoyer voltiger le plus loin possible du potager . C'est ainsi qu'on se retrouve avec les mains collantes difficiles à nettoyer au simple savon et à l'eau.

Pour info: Le mucus des limaces est une sécrétion colloïdale complexe . Assurant une fonction de lubrifiant, il est indispensable à leur progression. Il protège efficacement les limaces de la déshydratation et du rayonnement infra-rouge.
Lorsque la limace est soumise à une agression mécanique ou chimique elle produit immédiatement un surplus de mucus, qui la rend particulièrement visqueuse, ce qui pourrait peut-être parfois lui permettre d'échapper à des prédateurs maladroits, en dépit de sa lenteur.

Les dégâts sont bien visibles sur mes feuilles de haricot. C'est désolant de voir les ravages que peuvent faire ses petits mollusques en si peu de temps.

Escadron de limaces prêt à exterminer mes feuilles de haricot.
Escadron de limaces prêt à exterminer mes feuilles de haricot.
Escadron de limaces prêt à exterminer mes feuilles de haricot.

Escadron de limaces prêt à exterminer mes feuilles de haricot.

Les dégats se sont aussi sentir du côté des choux. La vermine me perfore et mange les feuilles mais je ne vois rien à la surface. Difficile d'identifier le coupable et encore plus de traiter quand on ne sait pas de quoi il s'agit.

Marre de cette pluie-là
Maladies et parasites des choux en quelques mots:
  • Mouche du Chou:

La Mouche creuse des galeries au collet et dans les racines, entraînant leur pourriture

  • Altise (semis, jeunes plants):

Jeunes plantules rongées, premières feuilles perforées 

  • Cécidomyie:

Bourgeon central avorté, feuilles boursouflées et attaquées par de petites larves blanchâtres : Chou borgne.

  • Piéride du chou:

Présence de chenilles grises à petits points noirs, avec 3 bandes jaunes longitudinales.

  • Noctuelle du chou:

Présence de chenilles brun clair à flancs jaunâtres

  • Puceron cendré du chou:

Présence de pucerons provoquant des déformations du feuillage

  • Altemaria:

Petites taches brunes sur le feuillage

  • Mildiou:

Duvet gris blanc à la face inférieure des feuilles, taches jaunes à la face supérieure

  • Rouille blanche:

Sur les Choux-fleurs apparition de pustules blanches et déformation des pommes.

  • Hernie du Chou:

Maladie due à un champignon. Les racines sont déformées, gonflées, avec des excroissances plus ou moins foncées. Ces tumeurs noircissent et finissent par pourrir.

Il ne me reste plus qu'à vous parlez des Pommes de terre et des doryphores. En effet, le doryphore s’attaque principalement aux pommes de terre, mais également à d’autres légumes de la famille des solanacées, comme les tomates, poivrons, et aubergines. Pour ma part, je n'en ai jamais vu sur mes tomates et poivrons.

Question: Le doryphore vole-t-il ?

Comme chez les autres coléoptères, les ailes du doryphore ne sont pas apparentes car elles sont cachées sous les élytres, mais le doryphore possède bien des ailes dont il peut se servir pour voler sur de longues distances. Ce moyen de dispersion lui permet d’aller facilement de jardins en jardins et de champs en champs pondre ses œufs dans des zones qui ne sont pas encore envahies...
 

 

 

 

Marre de cette pluie-là
Marre de cette pluie-là
Marre de cette pluie-là

Tout a commencé par les oeufs de doryphores que je n'ai pas pu détruire à temps car ils étaient cachés sous les feuilles. Quand on sait qu'une femelle peut pondre jusqu’à deux mille cinq cents œufs. Déposés sur les feuilles, ces derniers éclosent au bout de sept à dix jours et donnent naissance à des larves voraces qui, tout comme les doryphores adultes, sont de véritables dévoreuses de feuilles. C’est pourquoi ces envahisseurs font des dégâts énormes dans un délai très cours.

Et voilà pourquoi maintenant je vais au jardin avec mon petit bocal à la main chasser les coléoptères visibles et les noyer dans un bocal à demi rempli d'eau, sans remords!!!

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